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  • : Société Saint Vincent de Paul St. Léon Colmar
  • : C'est notre enracinement dans l'Evangile,autrement dit, une spiritualité active au services des pauvres
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  • Animateur socio éducatif à la retraite.

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Solidarité-Torture

19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 09:12

Un monde meilleur

Il y a des moments dans la vie
où la présence de l'autre nous manque tellement
qu'on espère sans cesse sa présence
Rêve à ce qui te fait plaisir
va où tu veux aller
sois où tu aimerais être
parce que tu as seulement une vie pour faire ce que tu veux
Que sur ton chemin tu trouves...
suffisamment de bonheur pour rester douce
suffisamment d'épreuves pour devenir force
suffisamment de peine pour rester humaine
suffisamment d'espoir pour être heureuse
Les personnes plus heureuses
n'ont pas nécessairement le meilleur de tout ;
simplement, elles exploitent au maximum
tout ce qui se trouve sur leur route
Le bonheur attend...
ceux qui pleurent, ceux qui souffrent,
ceux qui cherchent, ceux qui se dévouent,
ceux qui s'aiment...
parce que seules ces personnes peuvent apprécier l'importance de ces choses
qui laissent des traces dans la vie
Oublie le passé,
abandonne derrière toi tes erreurs et tes peines,
l'amour naît avec un sourire et grandit avec un baiser
Ce message est destiné à toutes les personnes qui signifient quelque chose pour moi
à celles qui ont marqué ma vie d'une façon ou d'une autre...
à celles qui m'ont fait sourire quand j'en avais le plus besoin...
à celles qui m'ont fait voir le bon côté des choses quand je voyais seulement le pire...
à toutes celles à qui je veux dire combien j'apprécie leurs amitiés
ou simplement... merci de m'avoir donné un aperçu d'un monde meilleur.
Anonyme

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 09:12

Un monde meilleur

Il y a des moments dans la vie
où la présence de l'autre nous manque tellement
qu'on espère sans cesse sa présence
Rêve à ce qui te fait plaisir
va où tu veux aller
sois où tu aimerais être
parce que tu as seulement une vie pour faire ce que tu veux
Que sur ton chemin tu trouves...
suffisamment de bonheur pour rester douce
suffisamment d'épreuves pour devenir force
suffisamment de peine pour rester humaine
suffisamment d'espoir pour être heureuse
Les personnes plus heureuses
n'ont pas nécessairement le meilleur de tout ;
simplement, elles exploitent au maximum
tout ce qui se trouve sur leur route
Le bonheur attend...
ceux qui pleurent, ceux qui souffrent,
ceux qui cherchent, ceux qui se dévouent,
ceux qui s'aiment...
parce que seules ces personnes peuvent apprécier l'importance de ces choses
qui laissent des traces dans la vie
Oublie le passé,
abandonne derrière toi tes erreurs et tes peines,
l'amour naît avec un sourire et grandit avec un baiser
Ce message est destiné à toutes les personnes qui signifient quelque chose pour moi
à celles qui ont marqué ma vie d'une façon ou d'une autre...
à celles qui m'ont fait sourire quand j'en avais le plus besoin...
à celles qui m'ont fait voir le bon côté des choses quand je voyais seulement le pire...
à toutes celles à qui je veux dire combien j'apprécie leurs amitiés
ou simplement... merci de m'avoir donné un aperçu d'un monde meilleur.
Anonyme

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 08:57

Espérance du monde

Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance,
j'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité.

Je refuse de croire que les circonstances actuelles
rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.

Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme à ce point captif de la nuit
que l'aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.

Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions,
auront le dernier mot effectivement.

La vie, même vaincue provisoirement,
demeure toujours plus forte que la mort.

Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux,
je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.

Chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne,
et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur.

Martin Luther King

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 08:51

Un credo pour la vie


Ne te sous-estime pas
en te comparant aux autres.
C'est précisément parce que nous sommes
tous différents
que nous sommes tous uniques.


Ne fixe pas tes buts en fonction
des autres.
Toi seul sais ce qui est bon pour toi.


Sois toujours à l'écoute de
tes plus profonds désirs.
Tiens à eux comme tu tiens à la vie,
car sans eux, la vie n'est rien.


Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts
en songeant au passé ou en rêvant à l'avenir.
Vis ta vie jour après jour,
et tu vivras ainsi intensément
chaque jour de ta vie.


Ne baisse pas les bras tant que tu as encore
quelque chose à donner.
Rien n'est jamais perdu...
tant que tu continues de lutter.


N'aie pas peur d'admettre
que tu n'es pas parfait.
C'est ce lien fragile
qui nous relie les uns aux autres.


N'aie pas peur de prendre des risques.
C'est en prenant des risques
que le courage s'apprend.


N'écarte pas l'amour de la vie
en prétendant qu'il n'existe pas.


Le meilleur moyen de trouver l'amour
est de le donner ;
le meilleur moyen de le perdre
est de le retenir prisonnier ;
et le meilleur moyen de le garder
est de lui donner des ailes.


N'étouffe pas tes rêves.
Ne pas avoir de rêve, c'est être sans espoir ;
être sans espoir, c'est errer sans but.


Ne fuis pas en avant tout au long de ta vie
de sorte que tu oublies d'où tu viens
et où tu vas.
La vie n'est pas une course,
mais un voyage dont il faut savoir goûter
chaque étape.


Nancye Sims

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 13:40

Le droit d'exister


Sensation de paix.
L'horloge du temps est arrêtée.
Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
Je goûte l'instant.
Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.
Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.


Je prends le droit d'exister.
Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.


Je goûte d'être immobile.
J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
Quelle est cette racine ?
Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
Je lui fais confiance.
Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.


Exister justifie d'exister.
C'est bon d'exister.
Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
On n'est obligé de servir à rien.
On a le droit d'exister d'abord.
Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !


Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
par le goût que j'en prends parce que je le considère
parce que je me considère
parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.


Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 09:33

Que fais-tu Grand-mère ?


Que fais-tu grand-mère?
J'apprends la patience et l'ennui,
Le goût de l'instant, la joie de chaque jour,
J'apprends que la tristesse du cœur est nuage,
Et nuage aussi le plaisir…


Que fais-tu grand-mère, assise-là, dehors, toute seule?
Eh bien, vois-tu, j'apprends.
J'apprends le petit, le minuscule, l'infini,
J'apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne.
J'apprends à être transparente.
À regarder au lieu d'être regardée.
J'apprends le goût de l'instant quand mes mains tremblent,
La précipitation du cœur qui bat trop vite.
J'apprends à marcher doucement,
A bouger dans les limites plus étroites qu'avant
Et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.


Comment est-ce que tu apprends tout cela, grand-mère ?
J'apprends avec les arbres, et avec les oiseaux.
J'apprends avec les nuages.
J'apprends à rester en place et à vivre dans le silence.
J'apprends à regarder les yeux ouverts et à écouter le vent.
J'apprends la patience et aussi l'ennui:
J'apprends que la tristesse du cœur est un nuage,
Et nuage aussi le plaisir:
J'apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.
J'apprends à me réjouir au début du printemps et à la fin de l'automne,
A voir un arc-en-ciel dans une goutte de pluie
Et une vie entière dans une gouttelette de soleil qui scintille sur une pierre.
J'apprends que les chemins se divisent et se perdent,
Que les regrets sont de petites pierres pointues qui blessent les mains qui les enserrent
Et qu'il est meilleur que nos mains restent ouvertes…
J'apprends mes erreurs, mes chagrins, mes oublis,
Et toutes les joies qui se faufilent, poissons d'argent dans la masse de notre vie.


Grand-mère, je ne comprends pas : pourquoi apprendre tout cela ?
Parce qu'il me faut apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains,
A accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits et le goût précieux de chaque journée.
Par ce qu'avec l'élan de la vague et le long retrait des marées,
J'apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux.
J'apprends qu'il n'est pas de temps perdu ni de temps gagné,
Mais que l'infini est là, dans chaque instant… Cadeau trop souvent refusé dans le torrent des jours.
J'apprends qu'il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur,
Que leurs yeux se reflètent dans nos yeux et leurs cœurs dans nos cœurs.
J'apprends à marcher sur des sentiers étroits sans peur,
A regarder les montagnes qui se profitent au loin et que je n'attendrai pas:
J'apprends les milliers de pas qui ont marché avant moi sur ces même sentiers.
J'apprends les vieilles traces et les jeunes nuages.
J'apprends qu'il faut se tenir prêt à partir quand le vent souffre:
Qu'on avance mieux en se donnant la main:
Que même un corps immobile danse quand le cœur est tranquille.
Que la route est sans fin, est pourtant toujours exactement là.


Et avec tout ça, pour finir, qu'apprends-tu grand-mère ?
J'apprends, dit la grand-mère à l'enfant, j'apprends à être vieille.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 09:12

Le temps qui file ...

La vie nous file entre les doigts. Les semaines, les mois, les années passent à la vitesse de l’éclair. Un jour nous nous retrouvons au seuil de la vieillesse. Puis soudain nous arrivons au bout de notre route.

Aurai-je eu le temps de dire à l’être merveilleux qui a partagé ma vie combien je l’aime, et le remercier pour tout le bonheur qu’il m’a apporté, pour la famille qu’il m’a donnée, pour tous ces merveilleux souvenirs que nous nous sommes construits jour après jour, pour avoir su partager mes peines comme mes joies tout au long de notre vie ensemble?

Aurai-je eu le temps de dire à mes enfants qu’ils sont le plus beau cadeau que la vie m’ait donné? Qu’à travers eux, j’ai revécu ma jeunesse, j’ai appris la tolérance et qu’ils m’ont aidé à atteindre mon idéal; celui de les mettre au monde, de les voir grandir et devenir de jour en jour ma fierté, et surtout combien je les aime?

Aurai-je eu le temps de dire à mes petits- enfants qu’ils sont le rayon de soleil de mes vieux jours? De leur dire tout l’amour que j’ai au fond de mon cœur pour ces petits êtres si fragiles, si purs et qui deviendront un jour des femmes et des hommes responsables, et combien ils sont précieux pour moi?

Aurai-je eu le temps de dire à mes sœurs et mes frères combien j’ai été choyé(e) d’avoir fait partie de leur famille, d’avoir partagé avec eux les jeux de notre enfance, de notre complicité, de nous avoir forgé de merveilleux souvenirs? De les remercier d’avoir su toujours conserver intacts les liens qui sont le noyau de notre belle famille?

Aurai-je eu le temps de dire à mes amis(es) combien leur passage dans ma vie est précieux pour moi? À quel point je leur suis reconnaissant(e) de leur présence indéfectible à chaque étape de ma vie? Et surtout, à quel point je les apprécie et que c’est pour moi un privilège qu’ils m’aient choisie pour ami(e)?

Aurai-je eu le temps de dire à mes parents lorsqu’ils étaient encore de ce monde combien je les aimais et combien ils ont été importants pour moi? De les remercier de m’avoir donné la vie, d’avoir su semer le bonheur au sein de notre famille, de m’avoir enseigné l’amour du prochain, la justice et surtout de m’avoir montré la route pour devenir la personne que je suis aujourd’hui?

Trouverai-je le temps ? Il n’est jamais trop tard pour trouver le temps...

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 08:25

S'aimer pour de vrai

Kim et Alison Mc Millen

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd'hui, je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd'hui, je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd'hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd'hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd'hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui, j’ai découvert … l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:47

L'amour est comme le nuage...

Paolo Coelho

Le principal but de la vie, c'est aimer. Le reste est silence.
Nous avons besoin d'aimer.
Même si cela nous mène au pays où les lacs sont faits de larme. ...
Notre seul et vrai choix, c'est de nous livrer au mystère de cette force incontrôlable. ...
parce que la nature est la manifestation de l'Amour de Dieu.
Malgré tout ce que nous faisons, elle nous aime encore.
Aussi, respectons et comprenons ce que la nature nous enseigne.

Nous aimons parce que l'Amour nous libère.
Et nous nous mettons à dire les mots
que nous n'avions même pas le courage de nous murmurer. ...
Nous prenons la décision que nous laissions pour plus tard.
Nous apprenons à dire "non" sans considérer ce mot comme maudit.
Nous apprenons à dire "oui" sans en redouter les conséquences.
Nous oublions tout ce qu'on nous a appris sur l'Amour,
parce que chaque rencontre est différente et porte en elle ses angoisses et ses extases.

Nous chantons plus fort quand la personne aimée est loin
et nous murmurons des poèmes quand elle est près de nous.
Même si elle n'écoute pas ou n'accorde pas d'importance à nos cris et à nos murmures.

Nous ne fermons pas les yeux sur l'Univers pour nous plaindre de le trouver sombre.
Nous gardons les yeux bien ouverts, en sachant que sa lumière
peut nous pousser à faire des choses insensées.
Cela fait partie de l'Amour.

Notre cœur est ouvert à l'Amour et nous l'offrons sans crainte,
parce que nous n'avons plus rien à perdre.
Alors nous découvrons, en rentrant chez nous, que quelqu'un était là à nous attendre,
cherchant la même chose que nous
et souffrant des mêmes angoisses et des mêmes inquiétudes.

Parce que l'Amour est comme l'eau qui se transforme en nuage :
il est haut dans le ciel et voit tout de loin, conscient qu'il devra un jour regagner la terre.
Parce que l'Amour est comme le nuage qui se transforme en pluie :
il est attiré par la terre et fertilise le champ.

Amour n'est qu'un mot, jusqu'au moment où nous décidons
de le laisser nous posséder de toute sa force.
Amour n'est qu'un mot, jusqu'à ce que quelqu'un vienne lui donner un sens.
Ne renonce pas.
En général, c'est la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte.

- Extrait de son livre : "Le manuscrit retrouvé"

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 07:26

< Pour le cardinal Parolin, le changement climatique « doit éveiller nos consciences »Le CCFD-Terre solidaire alerte sur « les minerais du sang » >

Une terre, un toit, un travail, des « droits sacrés » pour le pape François

POSTÉ PAR DOMINIQUE GREINER LE 30 OCTOBRE 2014

Le 28 octobre, à l’occasion d’une audience avec les participants de la rencontre mondiale des mouvements populaires, le pape François s’est exprimé longuement sur la solidarité, la lutte contre la pauvreté, l’économie (texte original en espagnol et traduction en italien). Il salue dans son discours le travail des mouvements populaires, qui « ont les pieds dans la boue et les mains dans la chair », pour tenter de mettre fin au « scandale de la pauvreté » et d’aider les plus pauvres à faire valoir leurs droits les plus fondamentaux.

Le discours est vigoureux et reprend des thèmes déjà développés dansEvangelii Gaudium. Le pape sait que certains voient en lui un« communiste » à cause de ses prises de position sur l’économie et de sa défense des plus pauvres. Or, explique-t-il, l’amour des pauvres est central dans le message de l’Évangile et dans l’enseignement social de l’Église. Il a donc toute légitimité à s’exprimer sur de tels sujets, en dehors de toute idéologie !

Le pape François a commencé par remercier les mouvements populaires qui contribuent à mettre à jour « une réalité souvent passée sous silence », à savoir que les « les pauvres ne font pas que subir l’injustice mais luttent aussi contre elle ». Les pauvres ne sont pas passifs. Ils n’attendent pas les mains tendues « l’aide des ONG, des plans d’assistance ou des solutions qui n’arrivent jamais ». Loin de se contenter de promesses illusoires, d’excuses ou d’alibis, ils veulent être des protagonistes de leur propre histoire et pour cela « s’organisent, étudient, travaillent, exigent et surtout pratiquent cette solidarité si spéciale qui existent entre ceux qui souffrent, entre les pauvres ».

Une solidarité « que notre civilisation semble avoir oubliée, ou du moins qu’elle semble avoir la beaucoup de volonté à oublier », estime le pape François qui explique que la solidarité est un « mot qui ne plaît pas toujours », parce que c’est « une façon de faire l’histoire » particulièrement exigeante, qui ne peut se contenter d’une « générosité sporadique » ou de stratégies qui voudraient « transformer les pauvres en êtres domestiqués et inoffensifs ».

La solidarité, comprise en son sens le plus profond, pousse « à penser et à agir en termes de communauté, de priorité de la vie sur l’appropriation des biens de la part de quelques-uns. C’est aussi lutter contre les causes structurelles de la pauvreté, l’inégalité, le manque de travail, de terre et de maison, la négation des droits sociaux et du travail. C’est faire front aux effets destructeurs de la domination de l’argent : les déplacements forcés, les migrations douloureuses, la traite des personnes, la drogue, la guerre, la violence et toutes ces réalités que beaucoup d’entre vous subissent et que tous nous sommes appelés à transformer. »

Le pape poursuit son intervention en évoquant ces « droits sacrés » que sont la terre, la maison et le travail, – ce que chaque père ou mère souhaite pour ses enfants – mais auxquels malheureusement beaucoup n’accèdent pas aujourd’hui.

Une terre. Le pape se dit préoccupé par ces paysans arrachés de leurs terres, pour d’autres raisons que la guerre ou les désastres naturels : accaparement des terres par quelques-uns, la déforestation, l’appropriation de l’eau, usage de pesticides inappropriés… « Cette séparation douloureuse n’est pas seulement physique, mais aussi existentielle et spirituelle », souligne François car elle accélère le déclin du style de vie et des solidarités propres au monde rural. Il dénonce aussi la spéculation financière qui pèse sur les prix des denrées alimentaires, comme si celles-ci étaient une marchandise comme une autre, mais aussi les gaspillages... ‘Tout ceci est un vrai scandale. La faim est criminelle. L’alimentation est un droit inaliénable. »

Une maison. Une maison pour chaque famille, précise François, car« famille et maison vont de pair. Mais un toit, pour qu’il devienne maison, doit aussi avoir une dimension communautaire : le quartier et c’est précisément dans le quartier que l’on s’initie à construire cette grande famille de l’humanité, à partir de ce qui est le plus immédiat, à partir du vivre-ensemble avec le voisinage ». Une dimension du vivre-ensemble souvent absente des plans d’urbanisme des grandes villes : « Nous vivons dans des cités qui construisent des tours, des centres commerciaux, font des affaires immobilières mais abandonnent une partie d’elles-mêmes dans les marges, les périphéries. » D’où l’invitation faite aux mouvements populaires de continuer « à travailler pour que toutes les familles aient une maison et que tous les quartiers disposent des infrastructures appropriées (égouts, électricité, gaz, routes goudronnées, de l’asphalte) », mais aussi d’écoles, d’hôpitaux, de centres de première urgence, de clubs sportifs…

Un travail. « Il n’y a pas pire pauvreté matérielle – je tiens à le souligner – que de ne pas pouvoir gagner son pain et d’être privé de la dignité du travail », déclare le pape François pour qui le chômage des jeunes, l’activité informelle et les droits bafoués des travailleurs ne sont pas inéluctables mais résultent d’un « système économique qui place les profits au-dessus de l’homme », d’une « culture du déchet qui considère l’être humain comme une marchandise qui peut être utilisé et ensuite jeté. »

Et le pape dit être aux côtés de tous qui luttent pour faire valoir leurs droits de travailleurs dont ils sont aujourd’hui privés : rémunération digne, sécurité sociale, programme de retraite, droit d’être syndiqué… Et de citer toute une série de métiers concernés au premier chef : « chiffonniers, recycleurs, vendeurs ambulants, tailleurs, artisans, pêcheurs, agriculteurs, travailleurs de la construction, mineurs, travailleurs d’entreprises de récupération… »

Le pape François termine son intervention en évoquant le thème de la paix et de l’écologie. La paix et la nature sont deux « dons précieux ». Deux dons menacés par un certain type de fonctionnement économique. « Il y a des systèmes économiques qui pour survivre doivent faire la guerre », et qui ne se préoccupent pas des souffrances causées. « Un système économique centré sur le dieu argent a aussi besoin de saccager la nature, de saccager la nature pour soutenir le rythme frénétique de la consommation qui lui est propre. »

Les menaces sur la paix et la nature ne sont que la conséquence d’un« éloignement de Dieu » et du « culte idolâtrique rendu à l’argent » qui conduisent au mépris de la dignité humaine et de la « mondialisation de l’indifférence ». Il est donc urgent de « remettre la dignité humaine au centre », ce qui exige d’agir avec « courage mais aussi intelligence », « avec ténacité, mais sans fanatisme », « avec passion mais sans violence ». « Nous, les chrétiens avons quelque chose de très beau, un plan d’action, un programme, pourrait-on dire, révolutionnaire », conclut-il. Un programme, comme il l’a déjà signifié aux jeunes réunis à Rio pour les JMJ, que l’on trouve dans le Nouveau Testament, notamment dans les Béatitudes (Mt 5, 1-12 ; Lc 6, 12-13.20) et le chapitre 25 de l’évangile de Matthieu

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